Avant de continuer sa marche, notre bon général harangue ainsi ses soldats dont quelques-uns s'étaient livrés au pillage:
" Nous marchons pour receuillir de nouveaux lauriers; je renverrai sur les derrières de l'armée le camarade indigne ui se souillera d'une atteinte aux propriétés, il expiera dans la nullité et le mépris le crime d'avoir compromis le nom français qui fut confié si grand courage."
"Celui qui tombait, sous l'Empire, dit Louis Veuillot, léguait aux siens l'honneur de son sacrifice et il pouvait croire, en tombant, qu'il agrandissait la patrie. Se soulevant sur ses membres mutilés, du dernier regard de ses yeux et du dernier son de sa voix il saluait l'Empereur:
Sois béni, César, pour la gloire de ma mort. "