Voici deux poemes, dites moi ce que vous en dites honnetement
Petit Patre, tu ne connais que l'innocence
Les belles fleurs, les moutons, et l'amour de ta france,
Et pourtant, tu es quand même parti
Comme tout les conscrits
Laissant les moutons, et prenant ta peur
Pourtant, c'est si beau les fleur.
On t'a donné un fusil
C'était leurs vies ou ta vie
Et quand tu regardais dans leur
Yeux, tu ne voyais pas les fleurs.
Et pourtant, c'est si beau!
Et après, tu as du passer des eaux
Marcher vers le Soleil
Celui d'Austerlitz nommé sans pareil.
Tu marchais sur ce trésor
Sans même y songer
Car tu est aveuglé par l'or
Et tu te fiche des fleurs de beauté.
Les fleurs c'est si beau pourtant
Elles valent tout l'argent.
Tu es allé au bout du monde
Oubliant dans cette folle ronde
Du vin, des femmes et des victoires
Que la plus belle gloire
N'est pas celle des armes
Ni celle des larmes
Mais bien celle du bonheur.
Et pourtant, c'est si beau les fleurs!
Te voilà sur la morne plaine
Devant ces êtres emplis de haine
Qui ne veulent que ta mort.
Là, tu ne penses plus à l'or
Ni aux femmes, ni au vin
Tu te demandes si tu seras là demain.
Mais tu es tombé, touché au coeur
Et tu te souviens des fleurs.
Elles savent que c'est ton heure
Et te pleurent.
Et pourtant, c'est si beau les fleurs...
ainsi que
Je me réveille le matin,
Le tambour qui gronde au loin.
Voilà une longue année
Que je paie mes services à l'armée,
Que je n'ai de cesse de marcher,
D'attaquer, de charger, de tuer.
Mais vraiment, qui voudrait de cette vie?
Nous ne sommes plus humains et bien pis!
Que des machines de guerres
Sans foi, sans ames et qui errent.
Il en est pourtant qui sont justes
Loin de ces sanguinaires brutes
Qu'on voudrait suivre au bout du monde.
Et toujours le tambour gronde,
Il faut partir se battre
Pour la france et l'honneur,
Du moins, c'est ce qu'on dit
Mais dans nos cerveaux engourdis
Nous savons ce qu'il en est
Qu'Il n'aime que nous voir tuer.
Les tambours grondent encore
Et l'ennemi qui veux notre mort
Est toujours devant nous
Attendant, regardant avec dégout.
Mais l'homme juste s'élance:
Il n'a vraiment pas eu de chances.
Je pars au devant de lui,
Lui évitant le fatal ennuis.
On ouvre ma chemise
Voir où la balle s'est mise
Et apparaissent dévoilées
Deux formes rondes cachées.
Et maintenant le secret exprimé
Tous savent la vérité
Qui est partie pour la guerre,
Quittant son père,
Qui s'est tuée pour un homme,
Malgrès ses formes.